Prendre conscience de ce que l'on a

mercredi 28 février 2018




En tant que citoyen-nes d'un pays riche, nous vivons dans un paradoxe : celui d'avoir la chance d'y vivre sans pleinement nous en rendre compte. Et pour cause, nous nageons en plein truismes culturels. Attend, attend... Un quewa ?

Un truisme (oui, ce mot est moche). Notion très intéressante que j'ai rencontré lors de ma licence, en cours de psychologie sociale.  Un truisme culturel se définit comme tel : 

"Convictions si largement répandues dans le milieu social du sujet considéré que celui-ci ne peut même pas supposer qu'on les mette en cause" [1]

Un truisme peut être à l'échelle d'un concept, comme la démocratie par exemple, mais également un fait du quotidien comme pouvoir manger et se laver tous les jours. Des choses tellement ancrées dans notre quotidien que nous ne les remettons même pas en question. Pourquoi ? Parce que nous avons toujours mangé à notre faim, parce que nous savons qu'une bonne douche chaude nous attend au retour d'une longue journée de travail.  

Et pourtant... cela est loin d'être la réalité pour tous. Avoir accès à des besoins essentiels à notre survie et à des commodités de base nous a lancé dans un cercle pas toujours vertueux : maintenant, il nous en faut plus. Et que se passe-t-il quand on nous en propose toujours plus ? Et bien nous en voulons encore davantage. Mais n'est-ce pas cette quête sans fin de la satisfaction qui nous rend malheureux ? Qui nous donne l'impression que tous nos problèmes sont insurmontables ? 
Se focaliser sur des choses simples, sur des petits bonheurs de la vie, peut nous aider à sortir de cette spirale. Prendre le temps dire stop à cette avidité pour se recentrer sur nous-mêmes. 

Réfléchissez-y... Quelles sont ces petites choses qui vous appréciez particulièrement ? Moi par exemple, j'adore l'odeur de café et du rhum (*Hips !...*), le chant des oiseaux quand je marche dans un endroit calme, la sensation du soleil me réchauffant la peau. Je m'entraîne à prendre conscience de ces petits moments plus souvent afin de pouvoir les savourer pleinement et vivre dans le moment présent. Et, vraiment, une vague de bien être nous envahie. 
Pour nous aider à prendre conscience de notre chance et à relativiser ce qu'il nous arrive, une bonne chose à faire également est de regarder ce qu'il se passe ailleurs. Récemment par exemple, j'ai lu des articles sur ce qu'il se passe en Syrie... Tant d'horreur et de vie perdues pour contenter la soif de pouvoir de quelques uns... 

Nous avons de la chance, vous ne trouvez pas ? 


[1] odelet, D., Besnard, P., & Viet, J. (1970). La psychologie sociale: une discipline en mouvement (Vol. 3). Walter de Gruyter.



Quels petits bonheurs simples préférez-vous ? 










2 commentaires:

  1. Tu as été plus attentive que moi en cours, je ne connaissais pas du tout ce mot ! :)
    Sinon j'adore l'odeur de la brioche et l'air frais le matin quand j'ouvre les fenêtres le matin (ce qui n'est pas apprécié par tout le monde, haha)

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    1. Haha, c'est surtout que je l'ai appris durant ma L2 par correspondance, donc ne t'inquiète pas, ca ne vient pas de toi =p
      Ce sont de bons petits plaisirs ca aussi =)

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